Reprendre un théâtre, un cinéma ou bien encore, une galerie d’art peut être le projet d’une vie ! Cependant les risques existent en même temps que les perspectives incontestables de satisfactions. D’où l’intérêt de mener une réflexion soutenue en amont de votre projet.
Portrait robot du repreneur d’entreprise artistique : vous reconnaissez-vous ?!
Les collaborateurs du cabinet CEA accompagnent au quotidien les entrepreneurs du secteur culturel pour leur permettre de finaliser leurs projets. Défilé de personnalités singulières (souvent hautes en couleur !) mais qui présentent aussi certains traits partagés, permettant d’élaborer une sorte de « profil type » du repreneur d’entreprise artistique.
Premier point à considérer : l’amour de l’art et des belles lettres importe mais ne suffit pas ! Vous êtes fondu de théâtre, vous connaissez le secteur, vous avez les contacts, des idées plein la tête… Mais la réussite de votre projet est aussi une question de business (non, ce n’est pas un gros mot !) dans un domaine particulièrement concurrentiel.
Nous serons présents à vos côtés pour vous sortir régulièrement de la nébuleuse artistique, le temps d’une pause comptable… Mais chaque jour, il vous reviendra de mobiliser une dose considérable d’énergie ; l’entrepreneur culturel se caractérise avant tout par une volonté de fer et une énorme capacité de travail.
Il faudra aussi se montrer patient, savoir faire face aux difficultés, résister au stress, assumer des choix hardis… sans oublier (et c’est peut-être le plus difficile à concilier avec un tempérament artistique) les indispensables qualités commerciales : le dirigeant d’entreprise est en effet le premier commercial de la structure, qui doit « aller au charbon » convaincre des partenaires (financiers…), communiquer sur le projet et investir de nouveaux marchés.
Bien entendu, l’esprit de ces lignes n’est pas de vous dissuader : vous le savez mieux que nous, le jeu en vaut largement la chandelle ! Il s’agit ni plus ni moins de gagner votre liberté et vous réaliser dans un domaine des arts particulièrement vivant et enthousiasmant !
Mais comme l’exercice reste difficile (quel intérêt sinon ?!), votre entourage jouera un rôle décisif dans la réussite de votre projet : la famille, les amis, mais également vos associés éventuels. Ces derniers devront d’ailleurs être choisis avec circonspection : l’aspect humain importe à cet égard, la complémentarité des compétences est aussi un grand plus à considérer.
Achat d’un fonds de commerce ou prise de participation : quelle option préférer pour reprendre un théâtre ou autres galeries d’art ?
Nous abordons ici des considérations plus techniques mais néanmoins importantes. L’acquisition d’un fonds de commerce est souvent plus intéressante que l’achat de parts de société car dans le premier cas, vous reprenez exclusivement l’actif de la structure (la clientèle au premier chef, mais également d’autres éléments à la carte : l’enseigne, la marque, le droit au bail, le mobilier, etc.).
La prise de participation majoritaire dans une société du secteur culturel implique en revanche un transfert sur votre tête de l’actif mais également du passif (comprenez : les dettes…) de l’entreprise. Il importe alors de prévoir dans l’accord de cession une clause de garantie de passif qui vous assure d’un montant de dettes de la structure au moment de la vente.
L’achat de parts sociales ou d’actions peut cependant s’avérer plus avantageux d’un point de vue fiscal. Nos collaborateurs sont disponibles pour vous informer et vous aider à faire le bon choix en fonction de votre situation.