Alors que la valorisation par le patrimoine permet une relative certitude (grâce à l’analyse des chiffres et du passé de l’entreprise du spectacle), la méthode du rendement mise sur l’avenir et sur sa prévision…
Ce procédé est incertain par essence, délicat à utiliser, d’autant plus en période actuelle de crise économique… Se lancer dans une prévision à 5 ou 7 ans est un exercice technique, particulièrement délicat, qui justifie le recours à un professionnel.
Prospection et analyse du compte d’exploitation de l’entreprise du spectacle
La méthode du rendement s’intéresse essentiellement au compte d’exploitation (par différence avec la méthode patrimoniale qui s’attarde davantage sur le bilan). Il s’agit alors d’analyser la profitabilité de l’entreprise artistique. On se projette dans l’avenir : quel montant des recettes et coûts dans les années qui viennent ? Bien entendu, le repreneur souhaitera que les premières soient supérieures aux seconds… La question est alors de savoir quel quantum de cette différence le repreneur sera prêt à verser au cédant.
Le compte d’exploitation
Il est de coutume d’employer le terme de « compte d’exploitation » pour désigner le compte de résultat prévisionnel ou encore, le business plan.
Le compte de résultat prévisionnel est un tableau qui résume poste par poste, les perspectives de résultat sur 3 à 5 ans, afin d’analyser la cohérence du projet. Son établissement suppose de déterminer à l’avance le chiffre d’affaires et les charges d’exploitation, ce qui n’est pas chose aisée !
Le plan de financement (business plan), quant à lui, intéressera surtout les banquiers. Ce tableau définit poste par poste le montant des ressources nécessaires à l’entreprise du spectacle pour exercer son activité, et les financements correspondants. Plus l’entité disposera de ressources durables et d’une capacité financière stable, plus elle sera en mesure de faire face aux aléas.